Il en existe deux sortes, le sureau noir et le rouge. Le premier se rencontre plus souvent, habitué aux bordures de jardin et lisières de forêt. Le second prend racine à la montagne, plus habitué à latitude des sapinières. Les oiseaux sont friands de ces petites baies, de la taille d’un petit-pois, attachées par grappes imitant le raisin. Elles sont cueillies, puis les fruits sont équeutés à la main, tâche relativement fastidieuse, mais d'une grande importance qualitative, ils macèrent dans l’alcool de nombreuses semaines. Les baies de sureau donnent naissance à une eau-de-vie fortement typée, la double distillation permet une grande finesse des arômes. Musqués et fleuris, ils vous rappelleront le parfum des fleurs qui embaume les chemins.
Bien que l’eau-de-vie de sureau clôture généralement un repas, elle peut aussi être l’escorte de vos sorbets et salades de fruits. Elle est très surprenante en tant qu’ingrédient dans de nombreux cocktails. Elle se déguste fraîche voire givrée pour se délecter de la finesse des arômes ou à température ambiante pour profiter du côté chaleureux de l’alcool.